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2025-06-12 2025-06-29 Ce qui m'a toujours passionné dans "Le Double" de Dostoïevski c'est la combinaison du tragique et du comique.

Le petit fonctionnaire Goliadkine dans ses magnifiques monologues prête à rire et à pleurer.

On a véritablement affaire à un personnage de théâtre, bien vivant, qui exprime son mal être, sa solitude, sa mesquinerie et sa frustration dans une superbe langue, très proche de l'oralité, très bien rendue par le traducteur.

Dostoïevski est aussi un romancier et il ne se prive pas de le montrer par de très belles descriptions sonores et visuelles comme l'orage sur St Pétersbourg qui surprend le pauvre Goliadkine chassé de la fête donnée par le conseiller d'état Olsoufi Bérendéiev.

Ce qu'on essaiera de rendre par un film très musical. C'est dans ce déluge d'images et de bruits que Goliadkine, tout près du suicide, rencontre son double .

Fidèle à mes travaux précédents, le film va une nouvelle fois rencontrer le cinéma. Le cinéma que je mêle depuis toujours au théâtre offre dans cette perspective un double aspect : celui de représenter à la fois le réel et le rêve.

Le monde de Goliadkine est effectivement beaucoup un monde de fantasmes . Godliadkine se construit sa propre réalité et la provoque d'une certaine façon pour après s'en plaindre. Il veut entrer " dans ce film-là " celui de la haute société où sait si bien évoluer son double. Il dénigre la facilité, l'habileté, la duplicité de " l'intrigant " tout en l'enviant car lui ne sait pas s'y prendre.

Goliadkine a ainsi son double à l'écran, un double qui est Dostoïevski lui-même qui s'amuse de son personnage, le commente, le désavoue, le ridiculise et parfois l'étreint comme un frère. Nous sommes tous un peu des "Goliadkine" souffrant de ne pas être reconnus, de ne pas être à notre place.

Sur la scène, le même comédien interprètera Goliadkine et son double. Ce qui est fascinant (on l'espère pour le spectateur) et exaltant pour le comédien c'est de donner à voir l'invisible. Faire exister par la force du regard, la précision du geste une personne absente. La confrontation entre les deux personnages doit faire illusion. Comment remplir le vide, lui donner vie ? Des questions troublantes et passionnantes pour un comédien et un metteur en scène.

L'action principale est la relation entre le petit fonctionnaire et son double ; j'ai ainsi éliminé les diverses lettres échangées et réduit le nombre des protagonistes. Parmi eux, j'ai privilégié Guérassimytch, le vieux serviteur du Conseiller d'État. Il est la figure paternelle qui se penche avec tendresse sur les désarrois du petit fonctionnaire, rêveur, solitaire et tragiquement comique.

L'autre grande question que soulève l'ouvrage est celle de son ambiguïté. Est-ce un récit fantastique ou une hallucination ? Ce récit a donné lieu à de multiples interprétations contradictoires.

C'est un des ouvrages de Dostoïevski les plus commentés. Dostoïevski lui-même, semble en effet ne pas avoir choisi. Une troisième option pouvant être celle d'être " un grand rêve " C'est celle que j'ai choisie."
- Henri Gruvman
Théâtre de l'Epée de Bois
- PARIS
Théâtre / Contemporain
Du 12-06-2025 au 29-06-2025
Jusqu'à - 50%
Dans ce roman, Dostoïevski dépeint un fonctionnaire pétersbourgeois dont la vie est bouleversée par l'apparition soudaine d'un double de lui-même...
"Cette adaptation du deuxième ouvrage de Dostoïevski, Le Double, est un projet auquel je pense depuis plus de 20 ans !
Durée : 100 mn - Théâtre de 298 Places

Auteur(s) : d'après Fiodor Dostoïevski
Artiste(s) : Henri Gruvman
Metteur en scène : Henri Gruvman

DESCRIPTION
Ce qui m'a toujours passionné dans "Le Double" de Dostoïevski c'est la combinaison du tragique et du comique.

Le petit fonctionnaire Goliadkine dans ses magnifiques monologues prête à rire et à pleurer.

On a véritablement affaire à un personnage de théâtre, bien vivant, qui exprime son mal être, sa solitude, sa mesquinerie et sa frustration dans une superbe langue, très proche de l'oralité, très bien rendue par le traducteur.

Dostoïevski est aussi un romancier et il ne se prive pas de le montrer par de très belles descriptions sonores et visuelles comme l'orage sur St Pétersbourg qui surprend le pauvre Goliadkine chassé de la fête donnée par le conseiller d'état Olsoufi Bérendéiev.

Ce qu'on essaiera de rendre par un film très musical. C'est dans ce déluge d'images et de bruits que Goliadkine, tout près du suicide, rencontre son double .

Fidèle à mes travaux précédents, le film va une nouvelle fois rencontrer le cinéma. Le cinéma que je mêle depuis toujours au théâtre offre dans cette perspective un double aspect : celui de représenter à la fois le réel et le rêve.

Le monde de Goliadkine est effectivement beaucoup un monde de fantasmes . Godliadkine se construit sa propre réalité et la provoque d'une certaine façon pour après s'en plaindre. Il veut entrer " dans ce film-là " celui de la haute société où sait si bien évoluer son double. Il dénigre la facilité, l'habileté, la duplicité de " l'intrigant " tout en l'enviant car lui ne sait pas s'y prendre.

Goliadkine a ainsi son double à l'écran, un double qui est Dostoïevski lui-même qui s'amuse de son personnage, le commente, le désavoue, le ridiculise et parfois l'étreint comme un frère. Nous sommes tous un peu des "Goliadkine" souffrant de ne pas être reconnus, de ne pas être à notre place.

Sur la scène, le même comédien interprètera Goliadkine et son double. Ce qui est fascinant (on l'espère pour le spectateur) et exaltant pour le comédien c'est de donner à voir l'invisible. Faire exister par la force du regard, la précision du geste une personne absente. La confrontation entre les deux personnages doit faire illusion. Comment remplir le vide, lui donner vie ? Des questions troublantes et passionnantes pour un comédien et un metteur en scène.

L'action principale est la relation entre le petit fonctionnaire et son double ; j'ai ainsi éliminé les diverses lettres échangées et réduit le nombre des protagonistes. Parmi eux, j'ai privilégié Guérassimytch, le vieux serviteur du Conseiller d'État. Il est la figure paternelle qui se penche avec tendresse sur les désarrois du petit fonctionnaire, rêveur, solitaire et tragiquement comique.

L'autre grande question que soulève l'ouvrage est celle de son ambiguïté. Est-ce un récit fantastique ou une hallucination ? Ce récit a donné lieu à de multiples interprétations contradictoires.

C'est un des ouvrages de Dostoïevski les plus commentés. Dostoïevski lui-même, semble en effet ne pas avoir choisi. Une troisième option pouvant être celle d'être " un grand rêve " C'est celle que j'ai choisie."
- Henri Gruvman
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Ce qui m'a toujours passionné dans "Le Double" de Dostoïevski c'est la combinaison du tragique et du comique.

Le petit fonctionnaire Goliadkine dans ses magnifiques monologues prête à rire et à pleurer.

On a véritablement affaire à un personnage de théâtre, bien vivant, qui exprime son mal être, sa solitude, sa mesquinerie et sa frustration dans une superbe langue, très proche de l'oralité, très bien rendue par le traducteur.

Dostoïevski est aussi un romancier et il ne se prive pas de le montrer par de très belles descriptions sonores et visuelles comme l'orage sur St Pétersbourg qui surprend le pauvre Goliadkine chassé de la fête donnée par le conseiller d'état Olsoufi Bérendéiev.

Ce qu'on essaiera de rendre par un film très musical. C'est dans ce déluge d'images et de bruits que Goliadkine, tout près du suicide, rencontre son double .

Fidèle à mes travaux précédents, le film va une nouvelle fois rencontrer le cinéma. Le cinéma que je mêle depuis toujours au théâtre offre dans cette perspective un double aspect : celui de représenter à la fois le réel et le rêve.

Le monde de Goliadkine est effectivement beaucoup un monde de fantasmes . Godliadkine se construit sa propre réalité et la provoque d'une certaine façon pour après s'en plaindre. Il veut entrer " dans ce film-là " celui de la haute société où sait si bien évoluer son double. Il dénigre la facilité, l'habileté, la duplicité de " l'intrigant " tout en l'enviant car lui ne sait pas s'y prendre.

Goliadkine a ainsi son double à l'écran, un double qui est Dostoïevski lui-même qui s'amuse de son personnage, le commente, le désavoue, le ridiculise et parfois l'étreint comme un frère. Nous sommes tous un peu des "Goliadkine" souffrant de ne pas être reconnus, de ne pas être à notre place.

Sur la scène, le même comédien interprètera Goliadkine et son double. Ce qui est fascinant (on l'espère pour le spectateur) et exaltant pour le comédien c'est de donner à voir l'invisible. Faire exister par la force du regard, la précision du geste une personne absente. La confrontation entre les deux personnages doit faire illusion. Comment remplir le vide, lui donner vie ? Des questions troublantes et passionnantes pour un comédien et un metteur en scène.

L'action principale est la relation entre le petit fonctionnaire et son double ; j'ai ainsi éliminé les diverses lettres échangées et réduit le nombre des protagonistes. Parmi eux, j'ai privilégié Guérassimytch, le vieux serviteur du Conseiller d'État. Il est la figure paternelle qui se penche avec tendresse sur les désarrois du petit fonctionnaire, rêveur, solitaire et tragiquement comique.

L'autre grande question que soulève l'ouvrage est celle de son ambiguïté. Est-ce un récit fantastique ou une hallucination ? Ce récit a donné lieu à de multiples interprétations contradictoires.

C'est un des ouvrages de Dostoïevski les plus commentés. Dostoïevski lui-même, semble en effet ne pas avoir choisi. Une troisième option pouvant être celle d'être " un grand rêve " C'est celle que j'ai choisie."
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